Mon repère [PV Kitsu]

C'était une journée comme toutes les autres, en ville, beaucoup de gens travaillaient encore et il le fallait: Death City était devenu un chantier géant. Mon père venait de m'annoncer la pire nouvelle de toute notre vie: Nous allons déménager. Il trouvait l'endroit trop dangereux; enfin c'était le discours qu'il tenait devant moi mais je savais bien qu'il ne pouvait plus sentir mon grand père. Pépé était persuadé que je ferais une bonne manieuse alors que mon père disait que c'était trop dangereux et que je serais musicienne et rien d'autre. Les larmes aux yeux, j'étais sortie en claquant la porte, mon violon à la main. Je n'avais même pas prit le temps de maître une veste, il faisait pourtant frisquet. Je courus sur le chantier, là où devait travailler Black Star, lui saurait quoi me dire. Malheur: il n'était pas là. Il devait être ailleurs mais je n'avais aucun moyen de le trouver. Je chercha donc un autre moyen de me calmer. Je sortis donc de la ville, autours c'était le désert! Mon père ne viendrait pas m'y chercher. Je localisa ma position, oui, je n'étais pas loin de l'endroit où je voulais me rendre. Après quelques minutes de marche dans le sable, je me trouva devant une cabane en bois qui tenait debout par l'opération du saint esprit, visiblement. Mon grand-père l'avait construit quand il était jeune. Je m’abrita dans la petite bâtisse un peu bancale. Là trônaient quelques objets: une photo de ma mère quand elle était petite fille, un bokken bien abîmé, un petite boite avec un cadenas. J'avais souvent rêvé d'ouvrir cette boîte mais me grand-père disait qu'il avait jeté la clé dans un lac. Je resta un moment à chantonner un air plutôt monotone. J'aimais la solitude et la liberté et ici j'étais tranquille. C'était comme cela: je n'étais plus cette fille agitée et énergique, je me sentais un peu plus... Un peu plus... Moi même...

Je me promenais dans le désert non loin de Death-city, de plus j'avais pris soin de mettre mon camou-âme pour éviter d'être attaquer par les crétins de Shibusen. Cela se voyait sur mon visage que je portais mon camou-âme car je n'avais pas mes œils de couleur orange et mes cheveux étaient bien coiffés. J'avançais calmement quand je vis une petite bâtisse au loin et étant de nature très curieuse , je m'approcha de la dite bâtisse et vit qu'elle était ouverte , je m’écriai :

Il y a quelqu'un ?

Je regardais la bâtisse sans rien dire espérant que quelqu'un en sorte et que ce ne soit pas un idiot de Shibusen qui pourrait me faire la peau.

( hrp : désolé court mais je ferais de mon mieux pour la suite :p )

Il me fallut prendre mon courage à deux mains lorsque j'entendis quelqu'un approcher. Je pensa immédiatement à mon père. Si il me trouvait là, il détruirait la cabane de papi et me punirait en prime. Et lui, j'e vous l'assure, quand il punit... Il punit! Il allait me sermonner avant de m'envoyer dans ma chambre. En plus, je n'aurai pas le droit de voir Black Star. Tel que je me connais, je prendrais le gauche! Evidemment! Et comme je serais sortie sans autorisation, ma punition sera doublée, et même triplée puisque, en plus de cela, je serais allé voir la seule personne que mon père ne veux pas que je voie. Je me rassura en pensant que c'était peu être, justement, Black Star ou alors Karia. Pourquoi je pensais à elle tout d'un coup? Combien de temps cela faisait que je ne l'avais pas vu? C'était ma meilleure amie quand nous étions petites et nous étions inséparables. Je me souviens l'avoir emmené ici. Une voix me rassura à son tour: avec une telle voix cela ne pouvait pas être mon père, par contre ce n'était pas Black Star ni Karia. J'attrapa le vieux bokken qui pouvait toujours servir. J'ouvris alors la porte de la petite maisonnette. Devant moi se tenait un garçon, environ mon âge visiblement, les cheveux gris. Je cligna des yeux, étonné que quelqu'un soit venu à pied et aie trouvé cet endroit pour couronner le tout! Il n'avait pas l'air de me vouloir de mal, je cacha alors le sabre de bois dans mon dos. Suite à quoi, je bégaya:
"B... Bonjour..."

Je vis une jeune fille très jolie sortit de la battisse, elle était très mignonne mais elle me fesait étrangement pensée à ma partenaire dont j'ai dévoré l'âme, je me souviens qu'elle avait eu une descendance mais ça m'étonnerais que j'ai un de ses descendants fasse à moi, je regardais la jeune fille en souriant et je lui dit avec un petit sourire :

Bonjour je m'appelle Kitsu Hataki j'aimerais savoir si je peux emprunter une chambre dans votre battisse car une tempête approche .

Je montrais l'épais nuage de sable qui approchait de la battisse , je regardais la jeune fille en attendant la réponse de celle-ci, je n'avais pas peur de la tempête de sable mais je ne voulais pas être encore recouvert de sable ça me rappelait un bon souvenir avec ma manieuse qui m'avait recouvert dans un linge pour éviter que je sois sali

La cabane n'était pas très grande mais elle ressemblait quand même à une petite maison, parfaite pour s'abriter. Moi, j'étais venu me terrer ici pour oublier mes malheurs. Mais ce toit peut servir d'abris pour toutes autres choses. Je ne tarda pas à le comprendre d'ailleurs! Cet endroit m'avait servit de repère pendant des années mais je n'avais jamais pensé qu'il puisse s'avérer plus utile un jour. J'avais constaté qu'effectivement, une tempête s'approchait. Il devait y en avoir eu plein depuis la construction de cette cabane et elle tenait encore debout, donc je ne pensais pas avoir à m’inquiéter. Je répondis rapidement:
"Bien sur, entrez."
Puis, je me précipita dans la principale pièce de la petite maisonnette, fouilla un peu partout pour trouver une lampe parce qu'il n'y avait pas de vitres aux fenêtres et que si je les fermais il allait faire noir. J'alluma la lampes et ferma la fenêtre de la grande pièce, puis je passa dans une autre plus petite, il m'avait semblé que c'était une chambre mais déjà lors de ma première visite ici une partie du mobilier avait disparu. Je monta sur un tabouret, une des dernières choses qu'il restait à la maison, pour fermer la petite fenêtre trop haute pour moi et... Badaboum! La fenêtre fermée, je lâcha prise et perdit l'équilibre. Je m’étala de tout mon long et ma tête alla frapper contre le sol. Heureusement que j'étais solide! Un bobo? Oui, là j'en avais un... Pas très adroite la musicienne... C'était un de mes principaux défauts.